Patrouille dans un quartier dangereux || PV Randall [Terminé]

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Le soleil s'était couché depuis plusieurs heures déjà. Il faisait complètement sombre dans les rues du quartier d'East End; peu de réverbères éclairaient les route, la seule vraie lumière qu'il y avait était celle que produisait la lune, qui brillait haut dans le ciel. Certains auraient été effrayés à l'idée d'être dans un quartier qui avait une aussi mauvaise réputation aussi tard le soir - Big Ben indiquait bientôt une heure du matin - mais pas Jailyn. Elle était là pour travailler, pour chasser des vampires. Bien entendu, elle n'était pas seule. Elle était accompagnée de plusieurs subordonnés, dont elle ignorait, pour la plupart, le nom.
Les Hunters marchaient dans les rues lugubres du quartier, aux aguets. Il faisait frais, ce qui accentuait l'atmosphère glauque de l'endroit. Le vent commençait à se lever. Il caressait les quelques morceau de peau couleur pêche nue de Jailyn, lui procurant des frissons, et faisait voler ses cheveux blonds, presque or, au rythme de la bise. Elle continua à avancer à pas rapide, suivie par le reste de l'équipe. Étant celle qui, de l'équipe, avant le grade le plus haut, tous les autres présents étaient sous ses ordres. Ils arrivèrent à un carrefour. La jeune femme s'arrêta et fit face à ses subordonnées. Et leur donna leurs lieux de passage pour leurs patrouilles de ce soir. Elle forma les groupes d'après ce qu'elle savait des compétences de ces Hunters. Quand à elle, elle se retrouva avec un garçon qu'elle ne connaissait pas du tout. Bien sûr, on lui avait parlé de lui avant l'opération de ce soir, mais elle n'avait jamais eu l'occasion de travailler avec lui. Si son souvenir était bon, il s'appelait Ronald MacAdams - à moins que ce soit Roger MacArthur ? - et c'était un Colonel - ou Lieutenant ? Elle ne s'en souvenait même plus. Il fallait dire que Jailyn n'avait jamais eu une bonne mémoire pour les prénoms. Même son mari, elle avait eu du mal à retenir son prénom. Il était passé par des Edwin et des Edgar alors qu'elle arrive à mémoriser son magnifique prénom - Edward. La jeune femme se retint de soupirer. Elle devait vraiment arrêter de penser au passé. Ca ne le ferait pas revenir, c'était inutile. Elle avait vraiment hâte que cette patrouille se termine - et pourtant, elle venait de commencer. Elle avait besoin de repos, ce boulot la fatiguait. Mais elle savait qu'elle ne pouvait pas s'arrêter en chemin, surtout pas en sachant que, si elle ne faisait rien, d'autres personnes innocentes se feraient tuées ou transformées. Elle n'avait pas le choix; elle ne pouvait pas faire marche arrière à présent. Elle était destinée à combattre les vampires pour l'éternité.
Elle attendit que tous ses subordonnés soient partis avant de se mettre elle-même en marche, sans même prendre la peine de jeter un regard à Ronald - oui, il devait s'appeler Ronald. Ils marchèrent plusieurs minutes dans le silence, avant que Jailyn se décida enfin à prendre la parole :

- Colonel Ronald, ça fait longtemps que vous travaillé pour cette organisation ?

Question banale, stupide aussi, car elle aurait pu avoir facilement cette information. Mais c'était tout ce que la jeune femme avait trouvé comme question. Et ce silence commençait à devenir pesant, il avait bien fallu qu'elle trouve quelque chose a dire. Et c'était la première chose qui lui était venu à l'esprit.
Tout à coup, un doute lui vint à l'esprit. Etait-elle vraiment sûre qu'il s'appelle Ronald et qu'il soit colonel ? Mais oui, ça devait être ça. Quoi d'autre sinon ? Son affreuse habitude de confondre les noms - et les grades aussi - était partie, non ... ?

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Randall marchait en silence, en s'assurant que personne ne suivait de trop près le groupe de chasseur. En cette nuit sombre, il avait décidé d'opter pour un style plutôt punk. Un treillis, porté a l'intérieur d'une paire de rangers non lustrée, et un simple t-shirt noir, recouvert d'une veste en jeans noir, un peu plus large que ce dont il avait besoin. Ses cheveux étaient en bataille, et son regard perçant, augmentait encore plus l'étrangeté de ses traits. Il marchait a l'arrière du groupe, assurant la sécurité de ses frères d'armes. Soudain le Général Swenson ordonna l'arrêt et commença a définir les groupes. Cette femme a la beauté naturel, était d'un naturel charisme, et il était certain que Randall ne discuterait pas les ordres qu'elle lui donnerait. Quand elle eut fini, Randall n'avait pas de partenaire

*Encore une mission en solo*, pensa t'il

mais le général se mit alors a parler d'un certain Ronald. Lorsqu'elle eu fini il comprit qu'elle s'adressait a lui. Il ne cherchait pas a discuter le fait qu'elle ai écorché son nom. Il fit un pas en avant, la faible lumière des rayons de la lune, éclairant une partie de son visage, et d'un hochement de tête de il répondit.

Je suis le Lieutenant Mackenzie, Randall Mackenzie mon Général, et cela fait maintenant Quinze années que je traque ces erreurs de la nature que son les suceurs de sang.

Sa voix était ferme et glaciale, bien que sa timidité était un handicap il prenait très au sérieux son rôle de Lieutenant et il se devait d'être un exemple pour les hommes du rang. Il s'approcha un peu plus de la jeune femme, et fut contraint de retenir son souffle lorsqu'il se rendit compte de la perfection de ses traits. Il chassa ses pensées de sa tête et se remit en condition pour la chasse. Il posa son regard sur les rues adjacentes et indiqua d'un signe de tête une des rues.

Mon Général, je tiens de sources sures, qu'au bout de cette rue, se tient un café, fréquenté par ses atrocité de vampires, peut être devrions nous y jeter un oeil. Repérer un vampire isolé sur le chemin du retour pourrait être une option stratégique intéressante. Mais la décisions vous reviens !

Pourquoi avait il suggérer cette idée, de folie. Si effectivement elle acceptait il y avait peu de chance qu'ils reviennent en vie. Du moins ce terme est bien relatif, mais le danger lui était réel et confirmé. Sa maladresse le rattrapait. Il voulait impressionner comme a son habitude, prouver sa valeur, mais son idée était de la folie furieuse, et devant les hommes, il ne pouvait se résigner a revenir sur ses dires...

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Jailyn se sentit stupide. Elle s'était encore trompée sur un nom, à croire que cette fichue habitude n'avait pas disparue, comme elle l'avait souhaitée. Randall MacKenzie, cette fois elle le retiendrait. Du moins, elle espérait.
Lorsque celui-ci lui parla du café dans lequel se retrouvaient de nombreux buveurs de sang, la jeune femme s'arrêta, scrutant la rue qu'il lui avait désigné d'un signe de tête, en envisageant toutes les possibilité. Son plan était risqué. Très risqué. Deux Hunters contre une bande de Vampire, ça s'annonçait difficile. Mais c'était leur boulot après tout. Ceci ne faisait partie que des risques du métiers. Chaque jours ils risquaient leurs vies, et là, ce n'était qu'un défi un peu plus difficile à relever. Ca serait une grande fierté pour Jailyn s'ils réussissaient à coincer plusieurs Vampires. Par contre s'ils échouaient, que ce soit en rentrant bredouille ou en se faisait tuer, ... On retrouverait leur corps sans vie quelques jours plus tard et on formerait d'autres Hunters qui reprendrait leur travail.
Elle décida de se tourner vers Randall afin de lui demander son avis. Après tout, c'était lui qui avait suggéré cette idée.

- Lieutenant MacKenzie, j'ai besoin de vous. A votre avis, devrions-nous aller voir ce qu'il se passe dans le bar dont vous parlez maintenant ou devrions-nous revenir un autre jour?

Jailyn ne souhaitait pas tuer des militaires à cause de son entêtement à pourchasser les vampires. Si c'était seulement à elle de décidé, ils seraient déjà dans ce bar à essayer de se débarrasser du plus grand nombre possible de buveurs de sang, quitte à perdre elle-même la vie, car elle savait que les vampires - eux - pourraient la tuer. Mais, elle s'en fichait de se faire tuer - elle n'avait pas peur de la mort - bien qu'elle préférait encore continuer la mission qu'on lui avait offert pendant plusieurs décennies encore. Si elle mourrait, la souffrance qu'elle éprouvait tous les jours en se rappelant du passé disparaitrait. Mais elle ne pouvait cependant pas prendre le risque de faire tuer le lieutenant MacKenzie si celui-ci estimait la mission trop dangereuse.
La jeune femme jeta un rapide coup d'oeil autour d'elle. Elle détestait l'atmosphère qui régnait dans ce quartier. Sombre, lugubre, trop calme. Bien entendu, Jailyn n'avait pas peur - il y avait peu de chose qui terrifiaient la jeune femme, et puis, elle était habituée à ce genre d'atmosphère maintenant; elle n'avait pas le choix. C'était juste qu'il s'agissait de tout ce que Jailyn n'aimait pas, trop différent de la vie joyeuse et colorée qu'elle a eu en étant humaine. Enfin bon, il fallait quand même avouer que, depuis qu'elle était Hunter, sa vie était toute aussi sombre que ce quartier. Entre chasse aux Vampires, meurtres et encore quelques expériences en labo. Rien qui n'était vraiment très glorieux. Elle se retint de soupirer, pensant à la vie qu'elle avait maintenant. Si un jour on lui avait dit que sa vie se résumerait à ça...

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Randall eu un moment de vide. Il ne savait pas quoi répondre. Plutôt que de bafouer, il préféra feinter la réflexion. En réalité, il cherchait ses mots. Il prit une profonde inspiration, et regardant vers le bar il lança.

Je pense qu'avant de me prononcer, je me dois d'évaluer le danger. On ne peut envoyer une recrue, et sacrifier un général serait ineptie. Attendez moi, si je ne sort pas dans cinq minutes, considérez moi comme mort, et exterminez ses chiens.

Randall tourna alors les talons, et alors qu'il s'avançait vers le bar, son coeur se serra, sa respiration s'emballa et il venait de comprendre a quel point, il était con. Que lui avait il prit de s'être proposer comme volontaire ? Peut être le sens du devoir. Devant la porte, un homme fumait une cigarette. Il n'était pas vampire, mais il ne valait guère plus. Il le dévisagea alors qu'il entra dans la pièce. Il se posa au bar, dans un coin isolé, le barman le regardait avec insistance, et d'un regard pesant, Randall lui fit comprendre qu'il n'était pas la pour consommer. Il regarda chacun des clients. Un par un. Ses yeux s'arrêtèrent sur une table dans le fond. Six personnes avaient une conversation qui semblait importante. Pas vraiment le lieu approprié pour une réunion, mais un lieu très calme et très tranquille pour les trafiques. Et leur odeurs les trahirent

*Bande d'enfoirés*, pensait il en les fixant avec insistance. Celui qui semblait animer la discussion fixa randall, et le monde s'arrêta autour d'eux. Randall se contenta de reculer jusqu'à la sortie, et a peine fut il dehors, qu'une main se posa sur son épaule. il n'eut pas le temps de réagir qu'il sentit son corps se soulever e percuter la vitrine du bar, qui explosa en morceau, laissant virevolter dans les airs, des bris de glaces acérés et tranchant. Plusieurs morceaux de bois traversaient son bras, et alors qu'il toucha le sol, il vit les vampires assis a table s'enfuirent par une porte de service. Mais son intuition, le força a dégainer son pieu et le poser droit devant lui. La seconde qui suivit, un vampire qui voulu bondir sur lui, s'empala et redevint poussière. Les clients du bar s'enfuirent. S'était la première fois que les vampires engagez un combat ouvert a proximité de civils. Randall reprit ses esprits et hurla.

Par derrière ! ils se tirent par derrière !

Randall toujours couché sentit le bois au travers de son épaule et posa sa main lentement sur la cause de ses douleurs. Il respira lentement et profondément, pour ôter le bout de bois, s'arrachant un hurlement de douleur qui résonna dans la nuit. Il se redressa avec un peine et aperçut Jaylin. Il tenta de masquer sa gêne et regarda son chef.

Ils sont partis par derrière. Ils sont six, ou plus, quels sont vos ordres madame ?

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Alors que Randall était parti en éclaireur, Jailyn s'était lentement rapproché du bar. Pas trop non plus, car il lui faudrait la possibilité de fuir au cas où cette histoire tourne mal. Elle restait tapis dans l'ombre, au cas où une bande de vampire ne sorte et la croise. Elle attendit plusieurs minutes avant que Randall ne sorte. Puis un autre homme derrière lui. Avant que Jailyn n'ait pu dégainer son arme - il s'agissait d'un vampire - son subordonné se retrouva dans la vitrine du bar et le vampire avant déjà pris la suite.
Elle se dépêcha de se rapprocher encore plus du bar et découvrit Randall, blessé. Les vampires avaient déjà fichu le camp. Randall lui annonça qu'il y avait six vampires. Au minimum. Ca allait s'annoncer difficile, mais il s'agissait de leurs devoirs en tant que hunters. Ils devaient le faire. Et ils n'avaient pas le choix de toute façon: les vampires les avaient repérés et ils revenaient à la charge. L'un d'entre eux - celui qui avait propulsé Randall dans la fenêtre - se trouvait maintenant derrière ce dernier. Et elle sentait encore l'odeur des autres, non loin de là. Ils devaient les observer; attendre le moment propice pour les surprendre et venir les attaquer.
Sans même réfléchir une seconde, Jailyn s'empara de son pistolet - qui contenait des balles d'argent - et tira plusieurs coups sur le vampire. Certes, les balles d'argent étaient moins efficaces qu'un pieu d'argent sur un vampire, mais connaissant le nombre de vampire qui traînait dans le coin, elle préférait être vigilante et privilégier l'attaque à distance. Elle prit une longue inspiration :

- Nous n'avons pas le choix me semble-t-il. Les autres rodes dans le coin, ils ne vont pas s'attarder à se jeter sur nous. Inutile de fuir, ils sont trop nombreux et plus rapide que nous; ils finiraient par nous rattraper. Préparez vos armes, lieutenant MacKenzie.

En effet, à peine eut-elle fini de parler que d'autres vampires s'approchèrent d'eux. Jailyn afficha un sourire mauvais. Ils espéraient leur faire peur en étant en nombre supérieur ? N'avaient-ils jamais entendu parlé de Jailyn Swenson, une jeune femme devenue rapidement général grâce à son talent pour l'assassinat de vampires ? Quand à ce Randall, il lui semblait qu'il avait également une bonne réputation, qu'il était monté en grade rapidement. A eux deux, ils viendraient rapidement à bout de ces ignobles buveurs de sang.

- Faîtes bien votre boulot, lieutenant. Je ne tiens pas à mourir ce soir.

Jailyn tira une balle, visant le vampire qui était le plus proche d'eux. Il esquiva le coup. Elle tira deux coups supplémentaires, qui n'atteignirent toujours pas le vampire. Le général sourit à nouveau. S'il croyait pouvoir lui échapper encore longtemps, il se trompait. Le vampire l'attrapa par derrière, prêt à la mordre. Jailyn s'empara de son pieu et l'enfonça lentement dans le coeur du vampire. Elle soupira et parla à haute voix, s'adressant au vampire qu'elle venait de tuer :

- Jailyn Swenson, ça te dit rien ? Ce n'est sûrement pas de cette manière que l'un d'entre vous me battra.

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Le général venait de donner ses ordres, et Randall se leva rapidement. Il était certes de nature timide, mais au combat il n'avait aucune gênes et aucune difficultés pour venir a bout de ses ennemis. Il sortit ses deux pistolets et se mit dos a dos avec le général, qui déjà venait d'occire un vampire. Le général ne voulait pas mourir ce soir, il en serait ainsi.

A vos ordres mon général.

Les autres étaient en patrouilles par binôme, du coup en ces lieux sombre et froid, la règle était simple. Randall et Jaylin contre le monde entier. Il serra bien la crosse de son arme et fixa avec un regard perçant, ses agresseur. deux coup de feu plus tard, deux d'entre eux étaient a terre et mort ! Randall fit un pas en avant, pour contrer une attaque au corps a corps avec un adversaire, qu'il mis au sol sans difficultés et l'acheva d'une balle en pleine coeur. Il fit alors volte face pour voir ou en était Jaylin. Et la , il fut surpris. Et non agréablement. Un vampire surgit de nulle part, la visait tranquillement, Randall ne put rien faire, a part s'interposer. Avec une célérité hors norme, il se plaça derrière sa supérieur, les bras en croix, et le coup de feu détonna. La balle siffla lentement dans les airs, et ce moment si court, paru une éternité. Randall serra les dents lorsqu'il sentit la balle traverser sa peau, déchirer sa chaire, et percuter l'une de ses côtes. Ricochant sur l'os, la balle fut déviée et quitta le corps du hunter par son flanc gauche. la douleur était insoutenable, et il fut forcé de laisser ses genoux faiblir. Dans sa chute il garda néanmoins la force de lever son bras armé et de presser la détente, pour mettre a terre sa cible.

Son corps percuta violemment le sol, sa tête claqua lourdement les pavés, laissant une plaie béante au dessus de son arcade. Son coeur avait été frôlé par la balle, mais il trouva tout de même la force de se redresser, en faisant une halte pour garder une position genoux a terre. Il posa une main, sur sa poitrine meurtrie et lança un regard furtif a Jaylin. Il se rendit compte que les toits se mettaient a grouiller de ses parasites et que la situation allait bientôt les dépasser. Il se leva avec peine ,et titubant légèrement avant de reprendre ses esprit il s'approcha de sa chef, portant sa bouche a son oreille.

On est trop exposé ici, mon général, si on reste là, on est mort, il faut se replier pour rejoindre les autres et réorganiser une attaque...

cette simple phrase l'avait essoufflé et cette mauvaise blessure allait l'handicaper. Il devait se montrer fort et tout faire pour que tout les hunters survivent ce soir...

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Jailyn menait un rude combat contre plusieurs vampires lorsqu'elle vit Randall s'interposer entre elle et un vampire qui avait tenté de lui tirer dessus. Elle tourna la tête assez rapidement pour voir le lieutenant s'effondrer à terre. Ca n'allait pas du tout. A ce rythme là, ils finiraient morts pour les deux. Même elle, elle avait du mal à lutter. A croire que ses mises en garde n'avait fait que booster ces buveurs de sang.

- Merde...

Elle rechargea son pistolet et continua à tirer, couvrant son coéquipier, afin qu'aucun vampire ne puisse l'atteindre. Randall fini par se relever et lui donna son avis sur la situation. Jailyn acquiesça d'un signe de tête. Randall avait raison, elle le savait. Le seul problème, était qu'il allait être dur de trouver une issue à présent. Les vampires étaient plus nombreux que lorsqu'ils avaient débuté leur bataille. Quelques uns étaient arrivés en renforts, d'autres se cachait dans des recoins sombres ou sur les toits - Jailyn le sentait. Et puis, Randall était blessée et elle-même se sentait fatiguée; en mauvais état.
Elle se passa une main à la naissance de son cou, là où elle avait les marques de la morsure du vampire. Leur mission attendrait. Leurs vies étaient plus importante que cette chasse aux vampires, qui allait bientôt se tranformer en un vrai carnage où les victimes seraient Jailyn et Randall.

- Lieutenant, nous allons tenter une sortie. Essayer de rester près de moi. Si vous ressentez quelques difficultés, faîtes-le moi savoir et je viendrais couvrir vos arrières pendant que vous vous enfuirez.

Jailyn n'accordait pas la moindre importance à sa vie, qui - selon elle - s'était terminée ce fameux soir pendant lequel elle s'était fait mordre. Par contre, celle de Randall lui importait beaucoup. Elle n'allait pas le laisser dans une mission digne des plus grands kamikaze alors qu'il ne souhaitait pas mourir.
La jeune femme pointa son arme sur le groupe de vampire qui se trouvait devant elle - une, deux, trois fois. Le groupe se sépara en deux, comme elle l'avait prévu, ce qui fit office d'issue. Elle fit un signe de la tête à Randall et elle commença à courir en direction de l'espace vide au milieu du groupe de vampire. Ils s'étaient libérés des vampires, mais ceux-là allaient les poursuivre, elle en était certaine. Ils n'abandonnerait pas si facilement, surtout en voyant leurs proies fuir.

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Randall se lança dans le sillage de sa partenaire. A présent ils étaient liés a la vie, à la mort. Il couru du mieux qu'il pu, et se raccrocha a l'espoir de tomber sur le reste de la patrouille. Il parvint a abattre deux créatures qui s'étaient élancées dans leurs traces, mais au moment d'en finir avec la troisième, ses armes ne dégagèrent qu'un cliquetis de métal, indiquant qu'il n'avait plus de balle.

Merde ! Mon général, je suis a sec ....

Il fut coupé dans sa phrase par le bond d'un vampire qui avait tenté l'attaque surprise. Les deux corps roulèrent au sol avec fracas et puissance. Randall sentit un craquement dans son poignet gauche; Une chance il était droitier. Il parvint a se dégager en plantant son pieu dans le coeur de l'ennemi. Même blessé, il maniait le couteau a la perfection. Personne ne pouvait venir a bout de sa combativité en combat rapproché. Il se releva avec précipitation, sachant que la moindre seconde était vitale.

Randall continua sa course effrénée sans laisser le général le distancer. Il continua tant bien que mal, sentant sa respiration devenir de plus en plus difficile. Alors qu'au détour d'une rue, des hommes s'engagèrent vers eux, Randall cru que la fin était proche, mais il reconnu les hunters de son groupes. Ce fut un soulagement de courte durée, car il vit bien vite que les hunters s'écroulèrent rapidement. Il fallait avoir des réflexe, et Randall poussa l'effort, pour se jeter sur Jaylin, et la pousser au travers d'une vitrine, d'un magasin de vêtement. Les débris de verre les blessèrent légèrement, mais ce fut rien comparé au crible de balle qu'ils auraient reçu en s'engageant devant cette rue. Randall resta un long moment sur le dos, tentant de récupérer, et tourna la tête vers Jaylin.

Ca va mon général ? Rien de cassé ?

Il n'eut pas le temps de recevoir une réponse, car très vite, un vampire bondit au travers de la fenêtre pour s'empaler sur le pieu du hunter.

Faut pas trainer mon général !

Il se redressa et tendit la mains a la jeune femme, cachant tant bien que mal, mais plus mal que bien, la douleur qui le déchirait....

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Sans que Jailyn ne s'y attende, elle se retrouva de l'autre côté de la vitre d'un magasin. Quelques morceaux de verres s'étaient enfoncés dans sa peau, lui provoquant quelques égratignures en plus. Elle les enleva rapidement, puis saisi la main que Randall lui tendait pour se relever.

- Disons que j'ai connu des jours meilleurs... Allons-y avant que d'autres ne reviennent à la charge.

La jeune femme vérifia ce qu'il lui restait dans son pistolet. Trois balles. Trois balles qu'elle allait devoir utiliser avec précision, sans rater sa cible. Elle avait le pressentiment que de louper ses tirs lui ferait perdre la vie. Ca pouvait sembler stupide, mais c'était ce qu'elle ressentait.
Jailyn s'approcha à pas lents de la porte. Son odorat lui disait que les vampires n'étaient pas près d'eux; ils s'étaient un peu éloignés, attendant sans doute le moment propice pour recommencer leurs assauts. Mais elle savait que dès qu'ils auraient franchis la porte, ils se rapprocheraient à nouveau. Tant pis: ils n'avaient pas le choix. C'était ça, ou attendre leur derrière heure au milieu des débris de fenêtre.
Tout à coup, elle sentit deux odeurs qui approchaient. Deux odeurs différentes de celle des vampire. Elle en reconnu une directement : c'était un brigadier - du moins elle le croyait - qu'elle connaissait vaguement et dont on disait qu'il avait un énorme potentiel. Peut-être lui et son coéquipier - dont l'odeur n'était pas identifiable - pourraient les aider. Avec un peu de chance, ils pourraient s'en sortir vivant. Elle se retourna vers Randall

- Deux hunters sont proches de là... L'un est un brigadier très talentueux, il faut que nous allions les retrouver.

Sans même attendre la réponse de Randall, Jailyn se remis à courir et sorti du magasin. Elle avait eu raison : les vampires s'étaient remis en marche dans leur direction. Après plusieurs minutes de course, Randall et Jailyn atteignirent enfin les hunters que leur odorat leur avait permis de retrouver. Jailyn leur expliqua la situation en la résumant la plus possible. C'est alors que les vampires sortirent de leurs cachètes et se montrèrent à nouveau. Le général sortit son pistolet. Ses trois dernières balles. A utiliser avec précision pour ne pas rater ses derniers tirs.

- Lieutenant Mackenzie, reposez-vous. Ne vous blessez pas plus que vous ne l'êtes déjà; on ira vous soigner lorsque tout ceci sera terminé.

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Randall s'écroula sur le sol épuisé. Il parvint a se trainer dans un coin tranquille entre deux poubelles. Cette situation de faiblesse ne lui plaisait pas. Il resta assis un court moment reprit sa respiration et tenta de se relever. La douleur était trop intense, et blessure saignait abondamment. Il posa sa main sur la plaie, et risqua a se relever en serrant les dents. Sa tête tournait vraiment beaucoup, et il ne se sentait pas très bien. Il glissa sur les pavés froids et humides de la ruelle. Il tenait en main, son pieu et s'y agrippa comme s'il était le fil qui le reliait a la vie. Lorsqu'un vampire se dressa devant lui , il tenta de lever le bras, mais rien n'allait comme prévu, il se sentait emporté par les limbes de l'inconscience...
Le vampire s'adressa a lui, en pointant une arme vers sa poitrine

Il est l'heure mon enfant, l'heure de passer l'arme a gauche !

Le vampire ne put réprimer un rire, son doigt glissa doucement sur la détente, et un coup de feu résonna dans la nuit. Randall pensait qu'il vivait ses dernières secondes. Du sang lui éclaboussa le visage, mais ce n'était pas le sien...Il ouvrit le yeux, vit le corps inerte du vampire, qui jonchait le sol, et entendit des bruits de pas...

Qui lui avait sauvé la vie ?

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C'était Jailyn qui avait tiré sur le vampire, voyant dans quelle mauvaise situation s'était mis Randall. D'une balle, elle l'avait réduit en poussière. Il ne lui restait plus que deux balles. Randall était blessé, il n'avait plus de munitions. Les vampires allaient tenter de le tuer en premier; ils avaient l'avantage contre lui. Il fallait qu'ils quittent le lieu de combat.
Jailyn se tourna et s'approcha du brigadier, elle lui murmura à l'oreille :

- Brigadier, je dois absolument emmener le lieutenant MacKenzie se faire soigner. Je compte sur vous pour nous couvrir.

Le brigadier acquiesça. La jeune femme retourna vers Randall. Elle s'agenouilla devant lui.

- Lieutenant, vous sentez-vous capable de marcher jusqu'à Soho ?

Ce n'était pas dans son habitude d'emmener un collègue chez elle, mais dans ce cas-là, c'était une question de vie ou de mort. De plus, elle ne pouvait pas amener Randall à l'hôpital. Comment expliquer la blessure qu'il s'était fait ? Les gens seraient encore capable de prendre peur et penserait qu'un psychopathe courrait dans les rues de Londres. Ce qui n'était pas faut, sois dit en passant, mais ces psychopathe étaient des dizaines, voire des centaines, de vampires qui vivaient à Londres et ce mêlaient aux humains. Et elle ne pouvait tout de même pas annoncer que les vampires existaient, c'était inimaginable.
Jailyn expliqua le fond de sa pensée à son subordonnée :

- J'ai été étudiante en médecine. Et vous avez besoin de soins médicaux d'urgence. Inutile d'aller à l'hôpital, les gens se poseraient trop de questions sur votre état. Alors ? Vous sentez-vous capable de marcher jusqu'à Soho ?

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Randall esquissa un sourire joueur.

Mon général, j'ai été capable de me battre jusque là, alors si ce n'est que marcher, je pense être a la hauteur du défi.

Il prit alors appuit sur l'épaule de la blonde ,et se redressa en grimaçant de douleur. Cela allait être un peu plus dur que prévu, mais il y arriverai. En fait il n'avait pas vraiment le choix. Il serra les dents, et mettant un pied devant l'autre, il engagea la marche, sans rester en appuit sur le général, il ne devait pas montrer sa faiblesse face a l'ennemi. Il vampire approcha, mais Randall avait anticipé, et d'un simple geste du poignet, au bout du quel se trouvait sa main armé d'un pieu, il intercepta la trajectoire de cette horrible créature pour l'empaler en plein coeur.

*Ce qui ne tue pas rend plus fort*, pensa le lieutenant, soudain affichant un rictus de triomphe. Ils avaient déjà fait quelque pas, et l'affrontement derrière eux, reprenait de plus belle. Le brigadier allait y laisser sa peau, et randall avait du mal a digérer cela.

Mon général, nous sommes des soldats, et notre vie consiste a nous battre, en respectant notre code d'honneur jusqu'a ce que la mort nous arrache de nos obligations, nous ne pouvons pas abandonner le brigadier.

Il jeta un dernier regard vers l'arrière, il savait que jamais le général ne tiendrait compte de sa requête, et il espérait que ce ne serait pas la dernière fois qu'il verrait leur sauveur. Soho n'était plus très loin, mais il n'était pas tiré d'affaire, il fallait faire vite et discrètement.

( ===> Je te laisse poster la suite a soho ^^ )

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